Au loin, l’horizon plat,
Monotonie que vient troubler,
L’écume des jours passant,
Sur des visages vagues.
Vagues éclairées parfois,
D’un rayon de soleil pâle,
Qui fait luire dans les yeux,
Des reflets de mer glauque.

Plongée dans l’océan,
Immense d’amertume,
Il vient parfois aux yeux,
Des larmes, gouttes salées,
Embruns de mer agitée,
Qui coulent le long des joues,
Laissant le goût saumâtre,
D’une noyade manquée.

Quand au front monte la nuée,
Nuage sombre de tempête,
La nage soudain s’accélère,
Dans un effort désespéré,
Pour échapper à l’emprise,
D’un déferlement furieux,
Qui nous laisse pantelant,
Et parfois, victorieux.

Un, deux, trois,
Vogue toujours, vogue,
Un deux, trois,
Avance, même cadence...