Vie continue

J'aurais pu appeler ce blog "Pensées", ou "Réflexions" ou "Chroniques d'une vie ordinaire", que sais-je ? J'ai choisi Vie continue car à chaque tuile qui tombe,il faut à chaque fois, non pas repartir - car on ne s'est pas arrêté - mais continuer: il n'y a pas d'autre alternative. Continu ou alternatif, maintenant vous êtes au courant !

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vendredi, décembre 29 2023

Attendre

Depuis quelques semaines, que dis-je ? quelques mois et même quelques années, je sens sur mon corps les effets du temps: des douleurs bien sûr, des raideurs, mais aussi de petits problèmes, qui, je le sais, pourraient prendre un peu trop d'importance. Bref, je sens bien que mon corps montre des signes d'usure. L'ennui est que cela ne va pas en s'arrangeant et je sais bien que cela ira de mal en pis, jusqu'à ce que cela finisse... définitivement. Je le sais, bien que cela soit une chose quasiment impossible à concevoir: ne plus être. Si je pense à cela, c'est que depuis quelques semaines, je sens que l'usure n'est plus uniquement physique: mon moral est touché à son tour. Si je n'ai plus la même résistance qu'avant, je sens bien que je n'ai plus, non plus, le même enthousiasme: je me sens parfois effrayé par des choses que je prenais autrefois à bras le corps. J'hésite à partir seul, je crains les mauvaises conditions météorologiques, alors qu'autrefois, cela ne me dérangeait guère: au contraire, j'y trouvais même un certain charme, de même que vivre à la dure. Pourtant, j'ai toujours apprécié le confort quand je pouvais en avoir. La différence est qu'aujourd'hui, je l'apprécie tant, que j'aurai du mal à m'en passer. 

Pour résumer les choses, je sens que je vieillis, et ce, même si je garde, quelque part, un petit côté enfant, et notamment une facilité d'émerveillement. Il est tant de choses que j'ignore encore...

Je pensais à une époque être venu sur terre pour inventer quelque chose, mais la seule conclusion à laquelle je suis arrivé aujourd'hui, est que pour inventer quelque chose de nos jours, il faut beaucoup plus de savoir que je n'en aurai jamais.

Je suis à la retraite, je profite de mon temps libre : j'aime lire, alors je lis, j'aime faire de l'informatique, alors je fais de l'informatique, j'aime me promener de temps en temps, alors je me promène, j'aime faire des photos, alors j'essaie de capturer l'instant, j'aime écrire, alors j'écris (et je publie parfois ici), je m'apprendre, alors j'apprends, j'aime chanter alors je chante, parfois j'aime me faire de la cuisine alors je me fais de la cuisine, mais j'aime aussi aller au restaurant, alors je vais au restaurant, bref, je m'occupe... Mais parfois je n'ai envie de rien faire, alors je ne fais rien, mais quand je ne fais rien, je pense, alors de temps en temps, je ne peux m'empêcher de me dire que je ne fais qu'attendre, attendre et encore attendre...

mardi, mars 30 2021

Je suis inquiet

Je suis inquiet et ça me stresse...
Je n'ai pas peur... pas encore.
Je sais ce que c'est que la peur, celle qu'on ressent juste au moment où l'on croit qu'on va passer l'arme à gauche: je l'ai déjà vécue plusieurs fois, que ce soit dans des situations de grand danger, ou lors d'accident, ou de maladie grave.
Je l'ai déjà vécue, et quand j'entends des gens dire qu'ils n'ont pas peur de la mort, je rigole doucement: moi aussi, je disais cela...avant.
Je me croyais fort, moi aussi, et d'un certain côté je dois l'être, sinon, je ne serais sans doute plus là, depuis longtemps: la panique, dans certaines situations, cela peut tuer, mais...
Je peux vous dire, que lorsqu'on croit que c'est maintenant le moment, et bien on flippe un maximum ! On se dit: "oh non, pas déjà, je veux vivre, encore !"
Alors donc, je n'ai pas encore peur, et j'essaie de faire ce qu'il faut pour ne pas l'avoir qui me serre la gorge et me noue les tripes...
J'ai mal à ma jambe, ça m'enrage, parce que mon bonheur, c'est d'aller en montagne et de marcher, mais d'un autre côté, c'est bon signe: cela veut dire que je suis encore vivant: on se console comme on peut...
J'enrage aussi quand je vois des gens inconscients ou dans le déni. A ceux-ci, je dis: attention, ça n'arrive pas qu'aux autres.
Pour ma part, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais il m'est arrivé plusieurs choses dramatiques, de celles que tout le monde ne vit pas (heureusement), et pour tout dire, avant que cela me tombe dessus, je pensais aussi que ça ne pouvait pas m'arriver: pas à moi. Et ben si...
Alors je sais, et je suis inquiet, et j'espère bien que ça ne me tombera pas sur la figure, et que la vie continuera

mercredi, février 24 2021

Pourquoi j'ecris

Ecrire... je passe mon temps à cela sur différents supports, toujours numériques, depuis une quinzaine d'années.
Autrefois je faisais cela sur des carnets, et j'en ai usé des dizaines. Seul problème des carnets papiers, c'est que certaines personnes mal intentionnées peuvent les trouver, les lire et s'en servir contre soi, j'en ai cruellement fait l'expérience.
Le numérique me permet d'avoir par exemple plusieurs blogs, et donc plusieurs sortes de production et surtout une quasi certitude d'anonymat, si j'en ai envie, d'autant que sur celui-ci par exemple, je peux modérer les commentaires, si jamais, par exemple, une de mes connaissances cite mon nom par inadvertance.

L'avantage d'un blog, c'est que pour peu que l'on ait un smartphone il est accessible n'importe où n'importe quand et on ne risque pas de le perdre. Et puis comme je le soulignais, il y a cette question d'anonymat, si l'on en a envie, tout en sachant que le véritable anonymat, n'existe pas sur le net, mais enfin je doute qu'un hacker prenne la peine d'aller rechercher l'identité exacte de quelqu'un qui expose ses états d'âme... si encore c'était pour y exposer des trucs genre secret défense, je comprendrais mieux.

Parfois j'aime écrire pour raconter des choses pour décrire ce que j'appelle des photos mentales, pour partager, pour le plaisir (le mien, et aussi celui de ceux qui ont le courage de me lire: si je puis apporter un peu de rêve et de beauté aux gens, ma foi, j'en serais ravi) , et ça je peux le publier en étant moi-même et puis il y a le reste, ce que je ressens: mes peines, mes joies, mes revoltes, ce qui m'arrive, ce que j'ai envie de crier ou de pleurer, mais que je ne confierais pas forcément à n'importe qui. Je sais que je ne suis pas le seul à faire ainsi: au hasard de mon surf sur le net, je tombe parfois sur des blogs du même genre...
Écrire peut faire du bien: écrire c'est l'ami imaginaire à qui on peut tout confier, tout dire, et ça soulage. Ça peut même aider à préciser ses idées et trouver des solutions auxquelles on n'aurait pas pensé autrement... écrire c'est n'être jamais seul.
L'article ci-dessous vous en parle un peu.

https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/5-bienfaits-insoupconnes-de-l-ecriture

jeudi, janvier 24 2019

Spleen, angoisses, toto va bene ?

Il y a des jours avec et des jours sans... Aujourd'hui était un jour sans.

Ça fait 3 semaines que j'ai arrêté de bosser et rendu les clés du local de ma boutique.

J'ai dit à tout le monde ou presque que j'avais l'âge de la retraite, mais il me reste encore trois ans et c'est contraint et forcé que j'ai arrêté : ma boîte capotait faute de clients, et quand on commence à perdre de l'argent au lieu d'en gagner, la sagesse commande d'arrêter avant d'être au bord du gouffre. C'est ce que j'ai fait. La décision fut difficile à prendre, et j'aurais même dû la prendre avant, mais je me suis battu et j'ai espéré jusqu'au bout: j'ai un naturel plutôt optimiste...mais réaliste quand même, heureusement.

Depuis juin dernier, date à laquelle j'ai officiellement lancé la procédure d'arrêt de ma boite, mon stress n'a cessé d'augmenter, jusqu'à devenir vraiment intense. Heureusement que je peux aller nager, marcher et chanter pour me défouler. La plupart des gens ne s'en sont pas aperçus parce que je n'aime montrer mes problèmes: tout est intérieur chez moi, seule ma famille savait et ils m'ont soutenu... ils continuent, d'ailleurs, heureusement pour moi, car mon stress et mes angoisses ne se sont pas arrêtées au 31 décembre.

Pour le reste, je me trouve finalement très bien et apprécie cette liberté nouvelle : plus de contraintes d'horaires, je peux aller me balader s'il fait beau, je peux me coucher tard et récupérer le lendemain, je peux faire des courses ou prendre des rendez-vous n'importe quand: je suis libre de mon emploi du temps !

Je réalise qu'en 30 ans où j'ai été mon patron, je n'ai pris au total qu'environ 45 semaines de congé, soit une semaine et demi par an, et c'était toujours pour partir ailleurs; je n'ai donc jamais vécu une vie "normale" en vacances, si vous voyez ce que je veux dire ? L'heure n'est pas aux regrets: ça ne sert à rien les regrets, si ce n'est à se faire du mal, et je n'en ai pas envie. Donc j'apprécie, en ce moment et je ne pense pas à retravailler pour l'instant : je n'ai pas de complémentaire, pas d'assurance chômage, mais je me les suis faites moi-même pendant toutes ces années, et je peux donc voir venir pendant un temps. Même si je dois faire attention, je n'ai pas vraiment d'inquiétude à ce sujet...Pas encore du moins.

Mais tout n'est pas encore fini pour ma boite: il reste encore des verif et de la compta à faire, plus quelques tracasseries "administratives" qui me font parfois me demander si j'ai fait tout ce qu'il faut et comme il faut... C'est tout cela qui me court quelque peu le haricot : quand je ne suis pas bien, je stresse, j'angoisse et tout prend des proportions énormes alors que ça ne devrait pas, parce que je sais bien dans le fond que rien n'est insurmontable et qu'il y a toujours des solutions, mais bon, je ne peux parfois m'empecher d'angoisser, c'est plus fort que moi. Après la dépression due au suicide de feu ma femme, je m'étais rendu compte qu'il fallait vraiment que je me surveille tout le temps pour ne pas me laisser aller. C'est encore vrai aujourd'hui : si je baisse la garde le stress me submerge et tout va de mal en pis: la procrastination arrive, avec tout ce que cela comporte comme culpabilité et cercle vicieux, une bonne manière de se détruire. Alors je lutte, mais certains jours, comme aujourd'hui, je plonge...

Aujourd'hui, j'ai beaucoup dormi: la fatigue sans doute, mais aussi, je m'en doute, une certaine fuite des réalités... Et pourtant je sais bien que j'irai bien mieux quand j'aurai fini tout ce que je dois faire...

lundi, juillet 23 2018

Aimer

Aimer c'est donner sa confiance totalement et sans retenue à l'autre, c'est s'y ouvrir sans crainte, c'est vouloir donner, j'allais dire: le meilleur de soi-même, mais pas seulement: on donne tout, parce qu'on veut être vrai: on veut être aimé pour ce que l'on est et non pas pour l'image qu'on veut donner. 

Aimer c'est aussi recevoir ce que l'autre nous donne, en prendre soin, l'assimiler, le déguster, le renvoyer.  Aimer c'est un échange et un partage. 

Aimer cela ravit le cœur et terrifie la raison. Pourquoi terrifie ? Parce qu'on se livre corps et âme à l'autre, et donc nu, sans faux semblants, totalement vulnérable, sans défenses, il faut vraiment une confiance absolue pour faire cela...Il faut vraiment aimer. 

Aimer, on peut le prendre à première vue comme une perte d'indépendance, de liberté individuelle, c'est aussi pour cela que ça fait peur. 
Et pourtant si l'on aime a-t-on envie forcément d'emprisonner l'autre ? Je ne le crois pas: aimer c'est aussi vouloir le bonheur de l'autre or mettre en cage ne veut pas dire aimer, mais vouloir posséder. Aimer ce n'est pas posséder , c'est donner. Aimer c'est être bienveillant.

Mais si l'on a l'impression de perdre en liberté individuelle,  on gagne par contre en liberté à deux et au bout du compte on s'aperçoit que non seulement on n'a rien perdu, en plus on a gagné autre chose. Parce que lorsqu'on aime et qu'on est aimé,  on n'est pas obligé de perdre sa liberté: on est toujours soi-même, et on se comprend l'un l'autre. Après ce sont des choix mais quand l'amour est total, l'acceptation de l'autre  l'est aussi, avec ses souhaits et ses désirs. Aimer ce n'est pas renoncer à être soi-même, ce n'est pas une soustraction, ni même une division, c'est une addition.

jeudi, juillet 19 2018

Ressenti et idéalisation, violence des sentiments

Je disais que j'avais pratiqué un lâcher prise récemment et que je m'en trouvais fort bien, car plus détendu. Je ne savais pas hier que les effets en seraient encore plus bénéfiques que je ne le pensais ! En effet, je constate que lorsque je n'ai plus la tête dans le guidon, et que j'ai un peu laissé de côté mes émotions, c'est fou comme je retrouve une certaine lucidité et en tout cas une lucidité certaine. En ce moment, je vais de découverte en découverte.

Je vous ai déjà parlé de mon hypersensibilité, qui me fait sentir et ressentir les choses de manière décuplée et qui me permet parfois de comprendre certaines personnes d'une manière assez extraordinaire (ce qui m'étonne souvent moi-même).
J'ai eu l'occasion "d'analyser" quelqu'un assez récemment - notez bien que j'ai mis analyser entre guillemets, parce que cela a été une analyse inconsciente de ma part mais le résultat était là: je ne me suis pas trop trompé quand à cette personne, elle me l'a elle-même avoué..
Le hic, est que, comme cela m'arrive encore trop souvent, trop confiant en mes capacités d'analyse, emporté par l'élan, j'ai voulu faire du zèle. Seulement voilà: autant mes premières impressions ne faisaient pas vraiment appel à mon intellect, autant les suivantes oui, et du coup tout a été faussé: je n'ai pas vraiment décrit ce que je ressentais qu'était la personne mais plutôt décrit un début d'idéalisation de celle-ci, ce qui n'est pas du tout la même chose !

Je ne me méfie jamais assez de moi-même: autant je peux manquer de confiance en moi pour certaines choses, tout à la fois, je peux pécher par excès de confiance en moi pour d'autres. Là c'était le cas.

Alors bien sûr, tout n'était certainement pas faux, mais relisant mon analyse, à présent que je me suis posé, et que j'ai retrouvé mon objectivité, je réalise confusément que j'ai sciemment écarté certaines affirmations, qui, je le pense, ne sont pourtant pas loin de la réalité.

Je dis que je réalise "confusément", parce que là, je n'analyse pas avec mon intellect: je ressens réellement !  Il est même étonnant que la première fois, j'ai réussi à mettre des mots justes sur mes ressentis.

Toutes ces affirmations mises de côté pourraient passer pour des points négatifs, si on les séparait de l'ensemble de la personnalité, je veux dire par là que tout est très relatif. En effet une personne est un tout et on ne peut prendre des traits séparément pour juger.

C'est ainsi que je découvre que je peux apprécier quelqu'un même si certains traits isolés ne me plaisent pas forcément à première vue.

Mais ce lâcher prise a encore une autre conséquence, et de taille: il me permet de mieux mesurer mes sentiments !

En effet, j'ai toujours eu tendance à me laisser porter par mes émotions et donc à m'enflammer assez vite, perdant là toute objectivité, et ce n'est certes pas là une bonne base pour démarrer une relation durable. Sans doute d'ailleurs est-ce la raison de la plupart de mes échecs sentimentaux, et aussi le fait que je me sois laissé piéger une fois par quelqu''un de toxique.

Dans cet état d'exaltation "amoureux", j'ai une telle peur de perdre la relation que j'en fais trop et que je peux finir par la perdre effectivement. Ça a failli arriver cette fois-ci (je touche du bois).

A présent que je suis redescendu sur terre, je le réalise bien: mes sentiments sont plus calmes, et je les apprécie mieux.

Alors qu'avant je ne réfléchissais plus, que je voulais simplement,  là dès que possible, sans attendre, vivre des moments forts, à présent, je suis moins pressé, et je m'oriente tout naturellement vers la découverte de cet être qui m'attire, parce que je sens confusément qu'il y a quelque chose qui passe ou qui pourrait passer entre nous.

C'est assez fabuleux, je dois dire: rien à voir avec la violence des sentiments qui m'agitaient précédemment. Et du coup, la peur de la perdre est moindre, parce que , je le réalise aussi, il n'y a plus cette notion de possession qui m'étranglait...

Le pire est que je n'en avais même pas conscience !

Je ne sais pas ce que deviendra finalement cette relation, mais en tout cas, elle ne sera pas négative et c'est une belle leçon de vie qu'elle m'a donné là.

Je n'en reviens pas des progrès que j'ai fait en si peu de temps, alors que j'ai passé tout une vie dans l'erreur.

Maintenant,  il va falloir que je me surveille pour ne surtout pas retomber dans les mêmes travers: ça m'est déjà arrivé une fois,  je n'avais pas bien pigé , et je ne voudrais pas que cela recommence: j'ai bien peur de n'avoir pas droit à plusieurs essais. .

mercredi, juillet 18 2018

Lâcher prise

Quelqu'un que je ne remercierai jamais assez m'a fait réaliser il y a peu, que je dois apprendre ne pas me laisser submerger par mes émotions, et que je dois apprendre à me poser, à me modérer.

J'ai compris alors que c'est parce que je ne le faisais pas que je passe souvent par des hauts et des bas extrêmes qui, finalement m'empêchent de profiter pleinement de la vie...tout en pouvant nuire aux relations avec les gens qui m'entourent, car j'ai souvent tendance à être excessif, à ne pas savoir m'arrêter, à insister trop lourdement, et ce, uniquement par peur de ne pas être compris, et indirectement par peur de perdre la relation avec quelqu'un par exemple. Du coup cela peut avoir l'effet inverse de celui que je recherche et faire fuir les gens. Un drame pour moi !

La psy que je voyais à une époque m'avait dit que j'étais hypersensible, c'est à dire une véritable éponge émotionnelle. Je sens et ressens les choses de manière décuplée. Ça me permet parfois de comprendre les gens, mais pour moi personnellement, ça m'empoisonne la vie.

En effet,  je me laisse souvent envahir, voire même submerger par toutes mes émotions, mais après une période quasi euphorique, ça finit par déborder, parce que c'est trop; or au lieu de lâcher prise, je laisse faire, et finalement ça m'épuise et je finis fatalement par retomber dans une période limite dépressive. Je passe donc ma vie, comme je le disais plus haut, à vivre des hauts et des bas et ce n'est pas forcément agréable, ni pour moi, ni pour les autres.

Comment ne l'ai-je pas compris plus tôt ? C'était pourtant si évident ! Trop peut-être ?

Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai lâché prise...

L'effet fut quasi immédiat: alors que je sentais une chape de fatigue s'abattre sur moi depuis quelque temps et que je sentais bien que ce n'était pas dû qu'à la fatigue physique ou le manque de sommeil, une fois tranquillisé, j'ai senti la détente immédiate de ce lâcher prise !
J'ai pu me mettre en état méditatif sans problème pendant quelques minutes alors que ces jours derniers, cela m'était impossible, tendu comme je l'étais. Toutes les tensions accumulées s'en sont allées, je ne pense plus, je ne réfléchis plus, et surtout je n'ai pas d'états d'âme: la zénitude ! Cela ne laisse pas de m'étonner or c'est pourtant si logique !

A présent, je réalise que ce lâcher prise va non seulement me permettre de me poser (et pour une fois je ne cherche pas à faire de jeu de mot !), de me calmer, mais aussi me permettre de laisser décanter et d'absorber tout ce qui s'est passé ces derniers temps, bref, accepter les évènements et les assimiler. Et je pense qu'en plus, cela me permettra aussi de mieux apprécier les évènements futurs: que du positif !

Je réalise autre chose: tout le travail que j'ai fait sur moi ces dernières années ne portait, je m'en rends compte aujourd'hui, que sur la gestion des conséquences de ce dont je parlais plus haut: c'est à dire que je traitais non pas la cause, mais l'effet ! Je pourrais me dire que c'était du temps perdu, mais non: un travail sur soi n'est jamais du temps perdu.

En tout cas je vais de leçon d'humilité en leçon d'humilité....

J'ai trouvé une page très intéressante :

faire de sa sensibilité un atout