Vie continue

J'aurais pu appeler ce blog "Pensées", ou "Réflexions" ou "Chroniques d'une vie ordinaire", que sais-je ? J'ai choisi Vie continue car à chaque tuile qui tombe,il faut à chaque fois, non pas repartir - car on ne s'est pas arrêté - mais continuer: il n'y a pas d'autre alternative. Continu ou alternatif, maintenant vous êtes au courant !

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lundi, novembre 22 2021

Un jour, je m'y mettrais...

Internet a ceci de merveilleux que l'on peut visionner, quand on en a le désir, des vidéos de toutes sortes sur  le dessin, le fusain, les crayons de couleur, le pastel, mais aussi la peinture acrylique, ou à l'huile, mais aussi sur toute sorte de bricolages, et franchement, lorsque l'on voit ça cela fait envie.

J'ai chez moi, depuis longtemps, une boîte intacte de matériel à dessin,  dessin qui m'a toujours plus ou moins attiré: on m'avait dit à une époque lointaine que j'avais, semblait-il, quelques dispositions. J'avoue avoir crayonné quelque peu, autrefois, mais cela fait longtemps que cela ne m'est pas arrivé. Le peu que j'ai fait ma appris au moins une chose: il ne faut pas vouloir aller trop vite et avec de la patience, on arrive à des résultats surprenants, dont on ne se serait pas forcément cru capable, au départ.

J'ai aussi un peu de matériel de bricolage... mes quelques réalisations en ce domaine m'on' prouvé, elles, que lorsqu'on ne maîtrise pas certaines techniques, l'art est difficile...

Alors bien souvent je visionne ces vidéos et je me dis qu'un jour je vais m'y mettre sérieusement... un jour, mais quand ? Je me disais cela, déjà quand je travaillais: quand je serai à la retraite, je bricolerai je dessinerai, je réaliserai de belles maquettes, bref, je ferai plein de choses...  alors voilà, maintenant, j'y suis, à la retraite, et...? Et rien je continue de regarder des vidéos, je continue à préparer mon matériel... mais je ne commence quasiment rien. Je me demande finalement si le plaisir  ne serait pas plutôt dans la préparation que dans la réalisation ? Il me semble que ce sont les Japonais qui ont ce genre de philosophie ? Dans la cérémonie du thé, par exemple l'important les n'est pas de boire le thé, mais de le préparer avec un cérémonial et des gestes précis, tout en ayant bien conscience de ce que l'on fait: la pleine conscience.

lundi, mars 22 2021

Compression temporelle ou ralentissement

La vie est très bizarre, ces derniers temps:
Autant jeudi dernier, j'ai eu l'impression de subir une compression temporelle, autant aujourd'hui j'ai eu l'impression que le temps ralentissait.

En effet, ayant pour la énième fois renversé mon porte-parapluie, qui a le fond qui se barre et qui est très mal équilibré, ce qui fait que dès qu'on y met la moindre chose dedans, il se casse la gueule - et le problème, c'est que j'ai tendance à y mettre beaucoup de choses dedans: un petit parapluie, un grand parapluie genre berger, deux bâtons de marche telescopiques que je ne replie quasiment jamais, un petit bâton de marche en bois, une vieille canne d'apparat de mon grand-père (je dis d'apparat parce qu'elle est bien légère), mon piolet dont je ne me sert plus depuis belle lurette, et un truc qui ressemble vaguement à une rapière, mais qui est en fait... un cendrier ! et que d'ailleurs, il faut que je retape aussi.
Il me revient en mémoire que lorsque le gamin  était petit, je me servais de cette rapière, pour lui faire croire que j'étais Zorro 🤣 oui je sais, c'est mal, j'ai honte 🤣

Bref, aujourd'hui, j'en ai eu marre, je me suis pris par la main, et j'ai décidé de lui faire un fond digne de ce nom, dans un bois assez lourd de façon à l'équilibrer. Je trouvais donc un bout d'aggloméré assez épais et lourd pour mon projet.
Alors bon, le problème, c'est que ce porte-parapluie est un cylindre et que par conséquent, le fond est rond... qui plus est, je ne suis pas un grand spécialiste de la scie sauteuse pour suivre un trait, même droit, et donc en rond, je ne vous en parle même pas !

Il a d'abord fallu que je me rappelle où j'avais mis les lames de scie que, bien sûr, je n'ai pas trouvées dans la boîte de la machine  (faut vraiment que je me décide à ranger correctement mon bazar: à dire vrai je suis en train de réorganiser tout mon atelier et je n'en étais pas encore arrivé là), puis après un découpage laborieux, j'ai dû faire plusieurs retouches, à la  râpe à bois, puis avec une lime plus fine, puis à la cale à poncer pour la finition. Tout en faisant cela,  je bénissais mon papa qui m'a appris à me servir d'une lime pour faire de beaux arrondis, bien avant qu'on m'en reparle dans mon école professionnelle... sauf qu'il semblerait que j'ai un peu perdu la main: j'ai failli m'énerver, c'est vous dire.

Mais à présent, j'ai un bon fond... vous en doutiez ? lol.

Il faut vraiment que je me fabrique une ponceuse lapidaire avec table pour faire l'équerrage, c'est quand même nettement plus pratique. Ça fait un moment que j'y pense mais bon, j'ai tellement d'autres choses à faire... A la retraite, vous comprenez, on est surbooké.

Donc, j'ai quand même mis un certain temps à faire tout cela et vu que je n'avais pas commencé avant 11h passées, quand j'ai eu fini, je me suis dit qu'il devait bien être 14h passées ? Je sentais, en effet, mon estomac qui criait famine...

Et bien non à peine midi 10 ! 😲
Et bien à table !
Je vous souhaite un bon appétit. 😉

lundi, janvier 18 2021

Et ben, c'est pas beau de vieillir

"C'est pas beau de vieillir" ma mère disait cela, parfois, autrefois.  J'étais alors, moi, dans la force de la jeunesse. et, Juste retour des choses, aujourd'hui, c'est moi qui pense cela, même si je n'ose pas encore le dire trop fort...

Récemment il a neigé dans la montagne j'ai vu de belles photos faites par des randonneurs et cela m'a rappelé l'époque où, à 20 ans, où, toujours partant, je faisais partie de ces randonneurs.  Aujourd'hui je suis un peu plus mitigé. Tout d'abord, je n'ai plus la bande d'amis avec lesquels j'allais et avec lesquels nous avions toujours quelques projets en cours. Non: aujourd'hui les projets, il faut qu'ils soient pensés longtemps à l'avance, et bien souvent, j'arrive la veille et que je ne sais pas encore qu'est-ce que je vais faire le lendemain... et d'ailleurs, ai-je vraiment envie de faire quelque chose le lendemain ?  Est-ce que je deviendrais feignant avec l'âge ?  je me le demande à dire vrai même si mes frère et sœur me disent que j'ai toujours été comme cela.

Aujourd'hui, lundi, par exemple il fait très beau, à part sur le montagne, où il y a quelques nuages; Je pourrais me prévoir une longue balade à la campagne, mais voilà: en semaine, je suis seul,  or depuis qu'il m'est arrivé cette "petite bricole", qui m'a tout de même envoyé à l'hôpital pendant 10 jours, j'ai quelque appréhension à aller me balader seul dans des coins déserts,  même s'il n'y a aucun danger objectif et même si je connais l'itinéraire. Pourtant, me direz-vous, autrefois, cela ne me dérangeait pas d'aller seul en montagne dans des coins inconnus, et même parfois un peu risqués, sans compter qu'à l'époque, on n'avait pas de téléphone portable.  Et bien oui: force m'est de l'avouer mais depuis cette histoire j'ai cette appréhension de me trouver mal, dans un coin désert, et de ne pas avoir la force d'appeler au secours et peut-être de crever seul dans mon coin et qu'on ne me retrouve que plusieurs jours après.  Je me demande d'ailleurs qu'est-ce qui me fait le plus peur: crever seul dans mon coin ou me retrouver paralysé ou quelque chose comme ça, faute de soins rapides ?  Pour dire la vérité, je vais, tout de même de temps en temps, faire un tour mais dans un endroit où je sais qu'il y aura du passage et que je connais très bien. Je le fais non pas que j'en ai une envie folle mais parce que je sais que c'est bon  pour ma santé physique et morale.

 Et alors ces randonnées qui me plaisaient tant à pied, en raquettes, à ski, est-ce que je regrette vraiment de ne plus en faire autant ou même de ne plus en faire du tout ?  Ma foi, pas vraiment:  j'ai bien profité à une époque et je n'ai pas de regret à avoir, c'était une autre époque dont les bons souvenirs me tiennent chaud: je sais que de toutes façons, je ne retrouverai jamais les mêmes sensations exactement. Autant me faire une raison et passer à autre chose.

La seule chose qui m'ennuie dans tout cela, ce sont les douleurs. Par exemple, cela fait une semaine qu'une méchante douleur me titille dans le genou, descendant parfois au pied, et maintenant remontant même à la hanche. Arthrose, m'a-t-on dit. Évolution inéluctable. Pour la première fois de ma vie je me mets à prendre du paracétamol à l'occasion contre la douleur:  Autrefois, j'étais plutôt du genre à supporter sans rien dire, ni faire. Tout change...

lundi, juin 11 2018

Passion informatique

 Lorsque, en 1987, mes patrons me mirent devant un ordinateur en me disant: "voici un précieux collaborateur qui va vous aider dans votre travail, et dont vous ne pourrez bientôt plus vous passer", je ne me doutais pas de la passion qui allait plus tard devenir la mienne.
Nous disposions déjà de la petite fenêtre sur le monde qu'était le Minitel, mais l'ordinateur, lui, se révéla être un outil des plus évolutifs. Ce premier ordinateur n'avait rien de commun avec celui que j'ai aujourd'hui: le système d'exploitation se nommait Prologue, il n'y avait d'image d'aucune sorte, les écrans étaient petits mais volumineux et les textes étaient verts sur fond noir, bref, tout cela était un peu rébarbatif; par contre à l'utilisation, cela nous simplifiait effectivement la tâche.
Les chefs nous avaient mis également deux jeux, afin de nous aider à nous familiariser avec l'engin et aussi, je crois bien pour essayer de nous donner envie de nous en servir. Avec moi, cela fonctionna parfaitement, à tel point que pendant mes rares moments de liberté au boulot, je n'utilisais pas les jeux (qui m'ont lassé assez vite), je farfouillais partout pour essayer de comprendre comment fonctionnait la bête: je lus la doc de A à Z et découvris quelques programmes dont personne ne nous avait parlé, et notamment un traitement de texte et un tableur. Déjà, à l'époque j'avais tendance à écrire: on trouvait dans toutes mes poches, de petits carnets remplis de notes diverses, de calculs, de réflexions, de poésies et d'histoires; le traitement de texte fut pour moi une première révélation: je pouvais écrire des pages et des pages et ne plus jamais les perdre ! Quand au tableur, lorsque je découvris que je pouvais programmer des opérations complexes et m'en resservir ensuite autant de fois que je voulais avec différents paramètres, gagnant ainsi en temps et en efficacité, ce fut un tout aussi un grand pas.

Quelques années plus tard, progrès oblige, on nous changea notre ordi, pour nous en mettre un plus perfectionné, avec un écran plus grand et, le système Prologue ayant été amélioré, les écrans étaient cette fois, en couleur sur fond blanc, et les programmes plus évolués: par exemple, le traitement de texte pouvait à présent recevoir une mise en forme plus variée, et le tableur devenait également moins basique, ayant plusieurs fonctionnalités ajoutées.
Quand je me mis à mon compte, je continuais ainsi, jusqu'à ce que, en 1998, j'envisage de faire l'acquisition d'un ordinateur sous Windows 98, dans le but avoué de me connecter à Internet: en effet, j'avais beaucoup lu sur le sujet, et cela me paraissait très prometteur. Par contre, avant installation, j'avais beaucoup de mal à intégrer ces notions de navigateurs, réseaux, connexions, tout un nouveau langage avec lequel je n'étais guère familier et ceux qui en parlaient ne se mettaient guère à la portée des non initiés ..
Et puis ce fut une véritable révélation, et ceci, non seulement avec Internet, également avec le tableur Work de Microsoft, puis Excel, qui était un des rares de l'époque à être aussi complet, et qui permettait d'établir des feuilles de calculs, tout comme précédemment, certes mais en plus de réaliser de véritables programmes ! Non seulement cela, je découvris aussi un logiciel de graphisme: Paint Shop Pro, avec lequel on pouvait manipuler les images de toutes les manières possibles et imaginables (je m'en sers encore aujourd'hui !).
Comme je l'avais dit à un ami à l'époque: '"j'ai eu l'impression de pousser une porte et de voir, derrière, un espace infini, tellement cela promettait des possibilités de développements futurs".

Avec Internet, je découvris rapidement que j'avais accès à une bibliothèque méga géante ! Autant vous dire que je devins un "surfeur" acharné: les moteurs de recherche n'eurent bientôt (presque ) plus aucun secret pour moi.
J'avais eu la chance d'avoir des parents ayant un spectre d'intérêt assez large, qui m'avaient donné envie d'étendre le mien plus encore: ma soif d'apprendre était (et est toujours) inextinguible.

J'ai toujours été un grand lecteur: mes parents avaient dans leur chambre une grande bibliothèque, dans laquelle je piochais un ouvrage après l'autre, en commençant par le bas. Plus je grandissais et plus j'arrivais à monter dans les rayons de la bibliothèque, quoique prenant sans cesse de l'avance, j'en vins à devoir rapidement me servir d'une chaise.
J'avais lu un jour que la lecture donnait accès à un monde merveilleux, et ma foi, je trouvais que c'était vrai. Qui plus est, même si mes livres de classe, eux, ne me passionnaient pas vraiment, c'est dans la bibliothèque parentale que je découvris que la lecture pouvait amener aussi au savoir, car mon père était un passionné, entre autres, d'architecture, de peinture, de littérature, de botanique, d'astronomie, de minéralogie et j'en passe ! Par la suite, partout où je suis passé, la passion de la lecture ne m'a jamais quitté et la première chose quand j'arrivais quelque part était de m'inscrire à la bibliothèque municipale ou, à défaut, à la bibliothèque pour tous.

Après avoir commencé à développer mes premières macros sur Excel (une macro est une petite routine informatique permettant dans certains logiciels d’automatiser une tâche répétitive.), je ne mis pas très longtemps à avoir aussi envie de construire mon premier site: je l'avais intitulé "Les raccourcis claviers" car je m'étais fait un aide mémoire à ce sujet, et ma foi, j'avais envie d'en faire profiter tout le monde. Ce n'était guère qu'un simple tableau au départ, auquel je rajoutais petit à petit quelques pages avec les diverses astuces que je trouvais au fil de mes utilisations de tel ou tel logiciel, mais c'était déjà un bon début... Je me servais pour cela d'un logiciel WYSIWYG, acronyme de la phrase anglaise What You See Is What You Get , signifiant littéralement en français: ce que vous voyez est ce que vous obtenez. Plus simplement, c'est une interface utilisateur intuitive, qui permet de composer visuellement le résultat voulu pour une mise en page, l’utilisateur voyant directement à l’écran à quoi ressemblera le résultat final. C'était assez facile, je m'en amusais un temps.

Plus tard, je commençais à faire mon site pro, devenant ainsi un des premiers de ma profession à en avoir un.
Bien sûr, je n'en restais pas là: je voulais progresser, et j'atteignis assez vite les limites du logiciel en question. J'aurais pu en acheter un plus "professionnel" mais j'avais d'autres priorités financières, alors je décidai de me retrousser les manches...Comme à mon habitude, je commençais par lire tout ce qui me tombait sous la main au sujet des pages web, car je me disais que si j'arrivais à comprendre le principe de fonctionnement de ces pages et celui des navigateurs, je pourrais peut-être adapter tout cela à mes désirs.

C'est ainsi que je découvris le langage HTML (HyperText Markup Language) , le CSS (Cascading Style Sheets), le Javascript ( langage de programmation de scripts principalement employé dans les pages web interactives), le PHP (Hypertext Preprocessor) et le MySQL. (système de gestion de bases de données )

Tout cela est extrêmement bien pensé, voyez plutôt:

le HTML permet de définir les différents éléments d'une page et de les structurer logiquement. On met les différents éléments entre deux balises, qui par leur nom désigne le type d'élément: par exemple h1 va désigner un titre de catégorie 1, h2 de catégorie 2, P sera un paragraphe, DIV sera un cadre virtuel dans lequel on pourra placer d'autres éléments. En gros, on met tout dans des cases de noms différents selon leur destination.
Si cela vous intéresse, il y a ici la liste de toutes ces balises: http://www.codeshttp.com/baliseh.htm
Le HTML permet de réaliser des sites statiques, c.a.d. des sites "vitrine" au contenu stable.

Le CSS lui, est un langage qui décrit le style d'un document HTML, c'est à dire comment les éléments HTML (les cases dont je parlais plus haut) doivent être affichés par le navigateur. Par exemple, pour le h1 précédemment cité, si on indique:

h1
{
font-family:verdana;
font-size: 20px;
color:white;
text-align:center;
margin-top:40px;
}

Cela veut tout simplement dire au navigateur: utilise pour ce titre la police Verdana, de taille 20pixels, de couleur blanche, centre le texte et laisse au-dessus une marge de 40px.
On peut faire toutes sortes d'opération de ce type sur n'importe quel élément de la page, les possibilités sont donc infinies.

Le Javascript, quand à lui, est un langage dont je me sers peu, parce que je ne le maîtrise pas très bien; en fait, j'utilise généralement des scripts (ensemble d'instructions) tout faits: certains les font bien mieux que moi, et je ne vais pas ré-inventer à la roue à chaque fois, à moins que je n'ai un script  très spécifique à faire, et à ce moment-là je suis obligé de potasser la question. S'il y a une chose que j'ai apprise, c'est que lorsqu'on veut faire les choses bien, il ne faut pas hésiter à commencer par le début, c.a.d apprendre; ça prend du temps, mais ce temps-là n'est jamais perdu, et finalement, en agissant ainsi, on finit par en gagner, du temps.

Un exemple de javascript ? Et bien par exemple vous voulez faire une page où quelqu'un va saisir une somme en euros et la transformer par exemple en dollars ? Pour ce faire, il faut multiplier la somme en euros par 1,17935, lorsque la personne va cliquer sur le bouton ok; et bien là, on va utiliser du Javascript, avec des variables qui représenteront le contenu des cases remplies par l'utilisateur. On va donc écrire quelque chose comme ceci:
resultat = nombre1 *1,17935;  

nombre1 étant le nombre variable saisi par l'utilisateur dans une case (input) nommée ainsi, par exemple, et resultat, ce qui doit s'afficher dans la case correspondante. Par contre quand l'utilisateur va refermer la page web, le résultat sera effacé et rien n'aura changé dans la page, qui se retrouvera comme au départ.

Le PHP quand à lui m'intéresse beaucoup plus car il permet de créer des pages web dynamiques, par opposition aux pages purement HTML, qui elles, sont statiques. Il permet de créer des pages qui peuvent changer sans l'intervention du Webmaster (personne qui gère le site): on peut par exemple créer un script en langage php, qui permet de créer une page qui sera verte les jours pairs et rouge les jours impairs, une page dont le contenu s'adaptera au choix de l'utilisateur, d'envoyer un mail si une personne clique à un certain endroit, d'enregistrer les habitudes de navigation d'un utilisateur, mais aussi, de créer des forums, des blogs, qui pourront être remplis par des utilisateurs extérieurs, bref, là encore une multitude de possibilités.

MySQL quand à lui permet de gérer une base de données qui permet d'enregistrer des données de façon organisée et hiérarchisée: la base de données est composée de tables, dont chacune peut contenir plusieurs champs. On peut par exemple stocker le titre de tous les livres que l'on a dans sa bibliothèque, mais aussi, leur auteur, leur date de parution, la couleur de leur couverture, l'endroit où ils sont rangés, etc. On utilise ensuite MySQL pour aller chercher les informations souhaitées à l'aide de requêtes.
Par exemple si on écrit:
SELECT * FROM `t_livres` WHERE date_parution = "novembre 1959"
on va obtenir la liste de tous les livres de la table t_livres dont la date de parution est novembre 1959.Bien entendu, on peut avoir des requêtes beaucoup plus complexes, et même des requêtes impliquant 2 ou 3 (voire plus) tables différentes.

Couplé à PHP, cela permet, entre autres, de stocker du contenu de pages web. A partir de là il suffit d'avoir un gabarit unique de page, puis d'écrire un script PHP qui va demander à la base de données de restituer un contenu donné et de l'afficher dans la page, et donc au lieu d'avoir 36 fichiers, on n'en aura qu'un seul !
Comment ? C'est relativement simple: je ne sais pas si vous avez déjà remarqué des adresses de pages qui sont de cette forme-ci : https://books.google.fr/books.php?isbn=146125194X
dans cette adresse-ci, vous remarquerez un point d'interrogation suivi de isbn=146125194X isbn représente le nom d'une variable, la variable étant 146125194X.
Cette adresse signifie tout simplement qu'il est demandé au navigateur d'aller chercher la page books.php à l'adresse https://books.google.fr/ et de lui appliquer la variable isbn 146125194X (appelée variable d'URL, de l'anglais : Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource »).
Dans la page books.php, il doit y avoir un script php qui dit à la base de données, avec l'aide de MySQL : va chercher l'enregistrement qui correspond à la valeur de la variable isbn égale à 146125194X.
Le contenu est alors affiché dans la page à l'endroit prévu par le concepteur, les codes HTML et CSS vont lui donner l'aspect requis. et voilà !
Alors bien sûr, après il y a aussi des astuces pour cacher ces variables d'url, mais c'est une autre histoire: personnellement, je ne m'en sers pas: je ne fais pas des sites pour la banque de France !

Pas si compliqué, finalement, n'est-ce pas ? Bon évidemment, j'ai simplifié pour que vous compreniez mieux, mais enfin, la base, c'est ça.

Après, quand on veut faire un site, il faut d'abord analyser ce que l'on veut faire, puis analyser en gros comment on pourrait faire, puis découper en plusieurs procédures et ensuite traduire tout cela en langage adéquat. C'est un travail de programmeur analyste , et piur ma part, j'adore cette analyse logique.

Autant vous dire que que c'est un domaine aux possibilités infinies et que j'en découvre tous les jours...un site n'est jamais vraiment fini, il y a toujours des utilisations imprévues, des améliorations à faire. C'est pour cela que c'est passionnant: un challenge sans cesse renouvelé, et le plaisir d'y arriver après avoir bataillé pendant des heures.

Après, vous l'aurez sans doute compris, j'aime aussi transmettre ce que j'ai appris, et ce de manière simple et compréhensible par le tout venant: j'ai eu trop de mal à devoir déchiffrer des infos données par des pro qui avaient, apparemment, du mal à se mettre à la place d'un néophyte: de quoi décourager les bonnes volontés...mais ceci est une autre histoire...

jeudi, octobre 26 2017

Prière indienne (auteur inconnu)

Quand ma femme est décédée, quelqu'un m'a envoyé ceci, qui m'a plu. Si un jour je meurs (mais ne suis-je pas éternel ?) il me plairait bien que l'on grave cette prière indienne, sur ma tombe:

Quand je ne serai plus là, relâchez moi,
Laissez moi partir,
J'ai tellement de choses à faire et à voir,
Ne pleurez pas en pensant à moi
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.
Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue ......
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai.
Et, quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent dans l'éther.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort....