J'attends un mot de temps en temps,
Un appel, un souffle dans le vent,
Point de grands et beaux discours,
Juste un minuscule bonjour...

Elle, bien souvent c'est le silence
Elle ne sait que dire ? Elle pense ?
Alors j'attends, le cœur fiévreux,
Et le doute vient, très insidieux...

Ce ne sont pas les mots qui restent,
Non, pas les mots: mais bien le geste !
Les mots peuvent être ire,
Mais le silence: rien de pire !

Moi, j'attends juste un seul mot,
Petit, simple, et pas bien gros.
Silence nourrit mon inquiétude,
Non, je n'aime pas l'incertitude.

Si je savais encore qu'elle m'aime,
O Dieu, plus de problème !
Mais nous n'en sommes qu'au début,
Et là...le doute me tue !

Ce serait pourtant si doux,
Un mot, un petit coucou,
Même pas une promesse,
A peine une gentillesse,

Qu'elle montre sa bienveillance,
Que ce n'est pas l'absence,
Qui prouve l'abandon,
Mais qu'il y a prétérition.

Moi, j'attends juste un seul mot,
Petit, simple, et pas bien gros,
Simplement pour que le temps,
Paraisse plus accueillant...


Il y a des jours où je m'étonne moi-même d'arriver à pondre des truc pareils :-)

ET à ceux ou celles qui me demandent: s'il est sûr que je puise souvent mon inspiration dans les évènements de ma vie, ce que je dis dans mes poèmes ne me concerne pas forcément à 100%: parfois le plaisir des mots m'emporte plus loin que ce que je peux ressentir, parce que la phrase est belle ou l'impression aussi. Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas un message, ni une bouteille à la mer, c'est une occupation comme une autre, parce que j'aime ça, parce que j'aime faire partager aux gens de belles choses (pas trop moches, du moins) comme un romancier qui écrit une histoire, seulement moi, je l'écris en vers et j'essaie de faire chanter les mots...

Ce poème parle d'absence, mais il concerne tout aussi bien un parent qui attend des nouvelles de son enfant, qu'une personne soucieuse d'un ami, qu'un amoureux qui souffre d'une absence.

Les poèmes vraiment personnels, je ne les partage pas publiquement:

je les envoie aux personnes concernées,

ou bien si je n'ose,  je les garde sur un petit carnet.

...poil au nez  ;-)