J'adore ce chant, que ce soit la musique ou la sonorité des paroles, et leur signification.

Etant moi même un électron libre, amoureux des grands espaces, je n'aime pas les oiseaux en cage ni les gens enchainés.
A mon avis, en amour, l'idéal est d'arriver à s'accorder, s'entendre si bien que l'on puisse être ensemble, même en étant éloigné:
Quand j'aime quelqu'un, si j'ai aussi envie de partager des moments forts avec, j'aime surtout me savoir relié à la personne où qu'elle soit, afin qu'il me suffise de penser à elle pour ressentir ce lien et m’en nourrir en cas de sentiment de solitude intense (je préfère être honnête: j'ai trouvé cette phrase sur le net et elle m'a plu). Sentiment qui, je l'avoue, peut m'arriver parfois.
Les retrouvailles n'en sont que meilleures et intenses

Déjà, aimer et se savoir aimé en retour, c'est beaucoup

Mais enchaîner quelqu'un contre son gré: jamais ! C'est trop triste et surtout, ce n'est pas du tout l'idée que je me fais de l'amour véritable.

J'ai essayé bien souvent d'écrire sur l'amour sans vraiment y arriver: j'ai toujours un peu de mal à exprimer des généralités sur comment je ressens ce que l'amour devrait être ou est. Ce sont plus des impressions que des faits.
Je crois bien qu'il n'y aura que la poésie qui me permettra d'y arriver...

Quand on a dépassé 50 ans, la vie est faite, dans le sens où on n'a plus à songer à fonder une famille: on est plus mûr, on a une certaine expérience, si on ne sait pas encore ce qu'on veut, on sait quand même ce qu'on ne veut pas ou plus
Je vais encore citer quelque chose trouvé sur le net, qui exprime à mon avis, très bien ça:

Qu’est-ce qu’apportent la maturité et l’expérience dans la vie amoureuse ? Elles permettent d’être moins narcissique, moins réactif, moins impatient, moins blessé, et de retrouver une spontanéité amoureuse, en y associant le corps, le cœur… et le discernement. Elles donnent une conscience nouvelle de ce que l’on peut s’autoriser à vivre. La maturité laisse la possibilité de choisir et d’accueillir la complétude, en sachant là où il y a eu insatisfaction et frustration les décennies passées. Il en résulte une grande force et une clarté de choix nouvelle, qui peuvent être vécues avec beaucoup de légèreté, d’humour, de joie.

Mais bien sûr, cela ne va pas sans poser certains problèmes parfois, surtout si l'on est resté longtemps seul: on a pris des habitudes, on se sent libre, et on n'a pas vraiment envie de renoncer à cette liberté, cela dérange notre tranquillité. A la limite, tout ça nous fait même un peu peur. Surtout si en plus on a vécu autrefois des expériences malheureuses: on n'a plus envie de souffrir....Enfin, moi je le vis comme ça, et je suppose que je ne suis pas le seul ?

Seulement voilà: comme je disais plus haut, aimer et être aimé en retour c'est quand même quelque chose de fort, et je pense qu'on est nombreux et nombreuses à y aspirer tout notre vie, même si on ne veut pas trop se l'avouer. Pensez donc: être avec quelqu'un qu'on apprécie, qu'on a plaisir à voir, avec qui on sent quelque chose de fort qui passe, avec qui on ressent une harmonie, une sérénité, quelqu'un avec qui on se sent en confiance, dont on a envie d'être proche, quelqu'un pour qui on ressent de la tendresse, oui: c'est quand même quelque chose.

Dans cet article le sentiment d'amour est assez bien décortiqué, je trouve.

Mais donc quand on rencontre quelqu'un qui nous plait, on hésite, et l'avantage de la maturité est qu'en principe, on ose davantage se dire les choses, on ose demander , on ose dire à l'autre ce qui nous plait ou nous déplait, ce qu'on veut ou pas...en principe. Mais surtout, on ne veut pas emprisonner l'autre, et on ne veut pas non plus l'être nous-même, emprisonné. C'est là toute l'ambigüité du problème, parce que finalement, aimer c'est aussi un peu renoncer à soi-même...mais est-ce finalement un si grand sacrifice ?

Traduction:

Si je lui avais coupé les ailes.
Elle aurait été mienne
Elle ne serait pas partie

Mais ainsi, elle n'aurait plus été un oiseau
Mais ainsi, elle n'aurait plus été un oiseau

Et moi, c'est l'oiseau que j'aimai
Et moi, et moi, c'est l'oiseau que j'aimai

L'oiseau est pris comme symbole de la liberté et les paroles évoquent le dilemme qui existe lorsqu'il y a une personne proche que l'on souhaite posséder : Ou vous l'attachez et la possédez comme un oiseau en cage, ou vous l'aimez telle qu'elle est, et alors, si elle souhaite partir, vous devez la laisser partir.

source: Wikipedia