Quand dans ma tête tout s'embrouille,
Et que tout dans mon cœur se barbouille,
Je ressens l'impérieuse nécessité,
De faire deux heures de marche à pied:
Deux heures de chasse morosité,
Deux heures loin de l'humanité,
Tempête de boîte crânienne,
Aux reflets de terre de Sienne.
Deux heures pour calmer la rage,
Deux heures pour dompter l'orage, 
Au sein de la nature apaisante,
Mon âme remonte la pente...
Et quand, repu, je rentre chez moi,
Ma tête est vidée de tous ses émois.