J'ai chopé une cochonnerie de virus. Ça m'a commencé le vendredi soir: je sentais l'arrière nez qui me picotait. Jusqu'au lundi ça allait et puis ça empiré tout d'un coup. Le temps d'incubation de ce genre de truc étant de deux ou trois jours, je suppose que j'ai dû attraper ça le mercredi, mais où ? Il est vrai que je mets moins souvent le masque lorsque je vais dans des endroits où il y a du monde... en fait, j'ai remarqué que pendant toute la période où je mettais le masque tout le temps, je n'ai jamais rien chopé alors que pourtant chaque année, j'y avais droit: j'ai toujours été assez fragile des voies respiratoires. 

Je me suis testé: ce n'est pas la covid. Je ne suis pas allé voir le toubib parce que ça ressemblait fort à un rhume.. bon, par contre, avec le rhume, j'ai rarement eu mal à la tronche et de la fièvre or c'est ce qui m'arrive depuis 2 jours, donc ça ressemble un peu à la grippe. La grippe, je connais: j'en ai déjà eu plusieurs fois par le passé : ça me met bien KO en général. Ces dernières années, je me suis fait vacciner sur les conseils de mon toubib, et vu que même si je me sens parfois fiévreux, ma température n'atteint même pas les 38, je me dis que ça doit en être une forme atténuée. Je ne vais toujours pas voir le toubib, parce que de toute façon, je sais ce qu'il va me donner, en plus du repos: spray nasal à l'eau souffrée, mais ça, j'en ai déjà et je me nettoie régulièrement le nez avec, même si ça pique un peu, surtout le matin. Et puis il va me dire qu'il faut prendre du doliprane quand je me sens fiévreux mais ça je le fais aussi parce que j'en ai un stock: il m'en prescrit régulièrement pour mes douleurs et j'oublie toujours de les prendre... enfin, disons plutôt que mon estomac ne les apprécie pas forcément et que donc il faut vraiment que je sois très mal pour en prendre, or il paraît que j'ai un seuil de douleur élevé, ce qui fait qu'au final, j'en prends rarement. 

A part ça qu'est-ce que je fais ?  Ben je dors: c'est même une de mes principales activités, et je n'ai pas besoin de me forcer: au moins quand je dors, je ne sens pas mon nez qui pique, ni mon œsophage qui me brûle - car bien sûr j'ai aussi des remontées acides - et je ne sens pas non plus mon mal de tronche. 

Si je voulais, j'aurais un peu de boulot à faire sur ordinateur, mais je n'en ai pas vraiment envie, et ce n'est pas grave parce que ce boulot il n'y a que moi qui me le donne, je n'ai de compte à rendre à personne. De temps en temps, je prends un bouquin et je lis, ou alors je prends mon smartphone et je vais m'instruire sur les réseaux sociaux... nan je rigole: quoi que d'un certain côté, ça m'instruit sur la bêtise des gens. Je regarde aussi de petits documentaires sur YouTube, et puis ma foi, je regarde la télé: par exemple, arte diffuse quelques petits documentaires pas mal, mais j'aime aussi les feuilletons comme Inspecteur Barnaby, qui montrent des images de maisons et de campagne anglaises. 

Lundi, j'ai eu le nez creux. En effet, j'ai été faire des courses pour presque toute la semaine: j'ai du sentir que que mon état s'aggraverait un peu, et que je devrais rester au chaud. En fait, ça fait trois jours que je ne suis pas sorti de chez moi. Tout juste si de temps en temps, j'ouvre grand les fenêtres pour faire un courant d'air et renouveler l'air. J'ai quand même trouvé le courage de faire un peu de ménage; ma sœur dit que ça fait du bien au moral, et elle a raison. J'ai fait un peu de rangement également. A faire, j'ai aussi pris une douche ce matin, parce que ça aussi ça fait du bien et puis vu que ces derniers temps, il m'est arrivé de transpirer beaucoup, c'était pas du luxe. Et puis bien sûr, j'ai lancé une lessive. Il faudrait qu'en plus, je passe la serpillière au rez-de-chaussée mais là pour l'instant, c'est au-dessus de mes forces: un coup d'aspirateur, ça suffit pour l'instant. Demain, il faudra que je le fasse , car, ce soir, j'ai renversé un peu d'huile juste devant mon évier. Et oui, parce que je fais quand même la cuisine: bien manger c'est aussi bon pour le moral... quand on a faim, naturellement. Ce midi c'était une bavette à la poêle avec des endives braisées revenues au beurre: un délice. 

Enfin bref, les journées passent, et pas si désagréablement que ça. Alors bien sûr ça ne me déplairait pas d'aller marcher un peu, mais je sens toujours mon genou qui déconne... quand est-ce que ça va guérir cette cochonnerie ?!!! Si ça guérit: des fois, je me demande... en fait, marcher, j'aimerais aussi pouvoir le faire parce que je sais que ça n'est pas bon pour la circulation de mon sang de rester assis dans un fauteuil ou allongé sur un lit or je n'ai pas du tout envie d'avoir de nouveau une phlébite... accessoirement, c'est aussi bon pour le moral. Mais pour l'instant le moral est bon. J'aimerais aussi pouvoir marcher pour continuer d'entraîner mes jambes en vue de skier un peu, vu qu'il neige... 

Je me disais tout à l'heure que l'avantage d'être à la retraite, c'est qu'on peut ne rien faire, sans remords aucun. On peut aussi se coucher tard et regarder la télé jusqu'à pas d'heure, même si le lendemain on se sent un peu vaseux... c'est beta: il y a plein de petits feuilletons qui ont lieu tard le soir et que j'aime bien: pourquoi ne les passent-ils pas dans la journée ?  Lire reste quand même mon passe-temps préféré. Heureusement, en début de semaine, je suis allé à la bibliothèque et j'ai pris un stock de bouquins (et de DVD) . De toute façon, si jamais, à la maison, je dois en avoir un ou deux que je n'ai pas encore lu, et puis même: il y en a certains que relire ne me déplairait pas.

Enfin bref, je suis malade, mais en ce moment, je n'ai pas vraiment l'impression que je ferai autre chose de mes journées, si je ne l'étais pas...

 Et alors ?

Alors rien