Vie continue

J'aurais pu appeler ce blog "Pensées", ou "Réflexions" ou "Chroniques d'une vie ordinaire", que sais-je ? J'ai choisi Vie continue car à chaque tuile qui tombe,il faut à chaque fois, non pas repartir - car on ne s'est pas arrêté - mais continuer: il n'y a pas d'autre alternative. Continu ou alternatif, maintenant vous êtes au courant !

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vendredi, juin 26 2020

Vie amère, vit la mer (écrit en 1984)

Au loin, l’horizon plat,
Monotonie que vient troubler,
L’écume des jours passant,
Sur des visages vagues.
Vagues éclairées parfois,
D’un rayon de soleil pâle,
Qui fait luire dans les yeux,
Des reflets de mer glauque.

Plongée dans l’océan,
Immense d’amertume,
Il vient parfois aux yeux,
Des larmes, gouttes salées,
Embruns de mer agitée,
Qui coulent le long des joues,
Laissant le goût saumâtre,
D’une noyade manquée.

Quand au front monte la nuée,
Nuage sombre de tempête,
La nage soudain s’accélère,
Dans un effort désespéré,
Pour échapper à l’emprise,
D’un déferlement furieux,
Qui nous laisse pantelant,
Et parfois, victorieux.

Un, deux, trois,
Vogue toujours, vogue,
Un deux, trois,
Avance, même cadence...

Balade de la pluie (écrit en 1984)

Goutte la pluie, goutte sur mon cœur,
Long est le chemin jusqu'au bonheur,
Le jour qui va venir,
Nous fera-t-il souffrir ?
Emportera-t-il au loin,
Nos peines et nos chagrins ?

Goutte la pluie, goutte sur nos vies,
Long est le chemin du paradis,
Pourquoi y-a-t-il si peu,
De gens ainsi heureux ?
Serait-ce que la pluie,
Leur apporte l'ennui ?

Goutte la pluie, goutte sur mon toit,
Long est le chemin jusqu'à la joie,
Je sens sur mon visage,
La pluie me rend plus sage,
Ses gouttes opalines,
Doucement me câlinent.
Goutte la pluie, goutte, sur mon toit

Brouillard (écrit en 1984)

Ton écharpe s’effiloche,
Le long des êtres,
Le long des monts,
Brouillard, tissu d’opale,
Ta blancheur est partout.

Vapeur accablante et sournoise,
Brouillard - Apesanteur,
Tu grises et tu embrumes,
Noyant la cohérence,
En un seul uniforme.

Sur les rue pavées,
Brouillard, brouillard,
Pavées de bonnes intentions,
Brouillard, tu es là...

Voile opaque, être perdu, coincé,
Brouillard - Indifférence,
Enlisé dans ta masse gluante,
Un monde passe, invisible,
Poussé par un vent de folie,
Qui déchire ta trame,
Laissant une vision éphémère:
Clarté, aurore boréale...

Le voile retombant, grisâtre,
Dissout l’illusion,
Dissout la lueur,
Et le bonheur entrevu,
Retombe dans ton gouffre, Brouillard.

Sur les rue pavées,
Brouillard, brouillard,
Pavées de bonnes intentions,
Brouillard, tu es toujours là,
Brouillard d’éternité...

Monde Soleil (écrit en 1984)

Dans ton insoutenable éclat,
Les vagues de poussières poudroient,
Et chaque goutte de lumière,
Se répand à sa manière.
Soleil  illuminant nos vies,
Je te connais bien, mais oui.

Tu réchauffes le cœur des vieux,
Et leur fait oublier un peu,
Le crépuscule de leur vie,
Qui arrive, c’est ainsi.

Dans les yeux brillants des filles,
Ton éclat, toujours pétille,
Et ce feu qui brûle en moi,
Je le sais, il vient de toi.

Ta chaleur échauffe nos esprits,
Nous envoie un vent de folie,
Et nos langues par la soif, aigries,
Haineusement se délient.

Quand tu luis de mille feux,
Dans nos âmes, tu te trouves un peu,
Esprits bouillants, et regards vides,
A nos fronts montent les rides.

Soleil qui donne la vie,
Tu peux nous éteindre aussi,
Car ton feu qui apporte réconfort,
Peut aussi nous mener à la mort.

Tels les lacs que tu assèches,
Ainsi deviennent nos cœurs rêches.
Si je dois mourir en ces lieux,
Je te veux, Soleil, dans mes yeux,
Espoir ou désespoir,
Avant de sombrer dans le noir

vendredi, décembre 27 2019

Bribes

Je vais noter dans ce fil toutes les petites bribes qui me reviennent de souvenirs genre madeleine de Proust...

Je viens de regarder une petite série policière qui se passe sur une île genre Guadeloupe. Je ne sais pas pourquoi, devoir ces bars  avec des gens qui s'amusent, qui circulent dans les rues, et cette chaleur, cela m'a évoqué certaines soirées aux Baléares avec feu mon épouse, il y a... Houlà ! 14, 15 ans déjà ? Ce n'était pas si désagréable, même si certaines ambiances de l'époque l'étaitent...

lundi, décembre 2 2019

On n'aura pas toujours le temps

Le temps passe inexorablement,
A la fois vite et lentement:
Elle n'avait que 29 printemps,
C'est si peu, et si long, pourtant...
Elle venait d'avoir un enfant.
Je ne l'avais vue depuis longtemps, 
Et ceci bien malheureusement :
Car je pensais avoir le temps,
Procrastineur impénitent,
Ce temps qui passe lentement,
Et si vite, finalement...

Ma filleule n'est plus, j'en suis tout retourné et pourtant je ne la connaissais guère...  mais sans doute est-ce aussi à cause de cela que j'en suis tout retourné: parce que je n'ai jamais pris le temps de vraiment la connaître. Je pourrais me dire que j'ai quelques excuses: d'abord la distance, mais surtout lorsqu'elle était petite et qu'elle a perdu son père j'étais déjà entièrement sous la coupe de feu ma femme et lorsque j'avais quelques velléités de m'occuper de ma filleule, feue ma femme me faisait une scène en me disant que ses neveux à elle avaient bien plus besoin de moi que cette petite qui était très bien entourée. En fait ses neveux étaient aussi très bien entourés et eux avaient leur père... je me laissais pourtant convaincre non sans un pincement au cœur.  C'est aussi tout cela qui, plus tard m'a fait penser que feue ma femme cherchait à me détruire moralement et que je l'ai malheureusement laissé faire... vous me direz que plus tard quand ma femme n'était plus là j'aurais pu reprendre le contact avec ma filleule ?Je crois qu'en fait  je repoussai ce moment, car j'avais un peu honte d'avoir reproduit un peu ce que j'avais vécu avec mon parrain à moi que je n'ai pas vraiment connu, mais moi au moins, j'avais mon père contrairement à ma filleule qui avait perdu le sien. J'ai le temps me disais-je... il y a un an, quand je sus qu'elle avait eu un bébé, j'ai tenu à participer aux cadeaux de naissance  en choisissant quelque chose de bien dans la liste alors que je n'en avais pas vraiment les moyens,  tout en sachant que ce n'est pas ainsi que l'on se rachète.  je me disais que le temps n'était pas loin ou enfin je la reverrai. Nous nous croisions parfois sur Facebook à l'occasion d'un anniversaire : elle disait ne pas m'en vouloir de n'avoir pas été présent.  je me disais que oui j'allais la voir un jour, je ne savais pas au juste quand, parce qu'elle n'était pas si proche que cela mais j'avais le temps...

Et finalement, non, je ne l'avais pas ce temps, ou plutôt, c'est elle qui ne l'avait pas...Curieusement, il y a peu de temps, j'ai retrouvé une vieille photo où je la tenais, bébé, dans mes bras. Aujourd'hui je ne la retrouve plus...
Deux mois qu'elle était hospitalisée et je ne le savais pas... mais comment l'aurais-je su ? je ne m'inquiétais pas d'elle. Je vois des photos: elle avait déjà l'air si fragile...

Alors à présent j'ai peur: j'ai peur de perdre trop vite ceux que j'aime, peur de perdre des moments précieux en me disant encore une fois de trop que j'ai le temps...

lundi, juillet 8 2019

L'emmerdeur

Mes parents nous ont élevés mes frère et soeur et moi, dans le respect des uns et des autres: vivre en société à toujours impliqué pour nous de ne pas vivre sans faire attention à autrui. C'était tellement évident pour nous, que j'ai longtemps pensé qu'il en allait de même pour tous les autres. Étant plutôt un gentil, toujours été ainsi à croire que les autres me ressemblaient. Malheureusement la vie s'est chargée de me démontrer, parfois non sans douleur, que la réalité est toute autre:

Il est 12h30, samedi, l'heure à laquelle le bon peuple se dit que ma foi, il ne serait pas détestable de déjeuner dehors sur la terrasse pour profiter du soleil et du calme de ce paisible village.
Malheureusement d'autres en ont décidé autrement... on entend par ci le grincement strident de l'outil de quelqu'un qui scie allègrement du métal, par là, le moteur thermique d'une débroussailleuse qui apparemment s'en voit dans une haie, sans oublier quelques bruits de tondeuses de-ci de-là, tout cela au mépris de la réglementation en vigueur qui prescrit que le samedi on doit arrêter le bruit à midi et ne reprendre qu'à 14h30...Tout ceci va durer allègrement jusqu'à 14h...
Et personne ne dit rien: peur de la réaction du voisin qui commet l'incivilité ? Peur que le voisin fasse la gueule ? Peur d'envenimer les relations avec lui ? Il semble qu'un voisin qui fait du bruit en s'en fichant des autres, ça n'est pas du domaine des mauvaises relations, cherchez l'erreur... Ou alors peur de passer pour un emmerdeur ? Ah oui parce que j'ai oublié de vous dire:  dans la pensée populaire, celui qui subit une nuisance et qui va s'en plaindre à celui qui la fait, c'est lui l'emmerdeur, et non pas celui qui provoque la nuisance. Ou alors peut-être que certains se disent que si un jour eux-mêmes ont envie de faire du bruit, ben voilà: on laisse faire les autres comme ça on pourra soi-même le faire aussi ?

Il semble que pour plein de gens, les lois soient faites pour les empêcher de faire ce qu'ils veulent, et ça ne leur plaît pas. Pourtant à la base, les lois sont faites pour aider les gens à vivre ensemble et se protéger les uns des autres: la liberté de chacun finit où commence celle des autres. Si les gens faisaient plus attention aux autres et ne se comportaient pas comme s'ils étaient seuls au monde, il n'y aurait pas besoin de faire des lois...

Pour arranger les choses, depuis mai 68, il est interdit d'interdire: on fait des lois, certes, parce qu'il faut bien montrer au peuple qu'on se soucie de lui, mais on ne les applique pas : oups ! Surtout pas de vagues, que du politiquement correct ! Je vous dirais que c'est pareil au niveau de la mairie: écrivez au maire pour lui signifier que quelques égoïstes (ou inconscients ?) ne respectent pas les lois et nuisent à la tranquillité du plus grand nombre et vous n'aurez souvent aucune réponse, aucune réaction: c'est profil bas, courage fuyons ! Pourtant d'après la loi, le maire a autorité de police sur son territoire et peut donc très bien adresser un avertissement aux contrevenants, mais non: "pas de vagues" reste très souvent le maître mot. Depuis toujours les minorités embêtent la majorité du peuple, or de nos jours on sait bien que seules les minorités intéressent les politiques.
On dirait qu'ils ne réalisent pas que c'est la majorité qui les élit, et qu'ils sont à son service...

Heureusement, dans mon village, la maire assure parfaitement son rôle.

Étonnant : il est 15 heures, et il n'y a plus un bruit ! Tout le monde est à la sieste, vous croyez ?

J'hésite à passer ma tondeuse, même si à cette heure-ci, j'ai le droit... Vous croyez que si je le fais, je vais passer pour un emmerdeur ?

jeudi, juin 20 2019

Il est presqu'une heure...

Il est presque 1h du matin et je ne dors pas.  je suis agité de sentiments contraires... ma chérie est en déplacement pour 2 jours dans le cadre de son travail. C'est très curieux : elle n'est pourtant pas avec moi en temps normal, en semaine mais je la sens plus loin que d'habitude, elle me manque davantage...  physiquement, elle n'est pourtant pas si loin que cela...

J'ai passé une drôle de journée aujourd'hui: je suis resté devant mon ordinateur presque toute la journée, seulement arrêté par le repas avec un ami et j'ai l'impression de n'avoir rien fait de ma journée, et pourtant, j'ai abattu pas mal de travail. Il est vrai que j'ai commencé d'entrevoir un projet de rénovation d'un site internet et que c'est un chantier énorme tellement énorme que je me demande si je vais le faire... ne serait-il pas plus simple de tout effacer et tout refaire ?

Bref j'ai un sentiment de non aboutissement...

Si je rajoute à cela quelques problèmes de ma vie courante dont je ne sais si j'arriverai à bout, une appréhension indéfinissable, une petite peur de l'avenir,  tout cela donne un sentiment de mal être assez prononcé.  il est vrai que le fait d'avoir veillé très tard sur un programme informatique hier soir doit y être aussi pour quelque chose,  tout comme le fait de n'avoir pas fait d'exercice cette semaine et pour cause j'ai une crève terrible et n'ai donc pas pu aller à la piscine; pour ce qui est de la Marche, je n'y suis pas allé non plus mais parce que j'ai trouvé autre chose à faire.  Je sais pourtant que l'inactivité physique ne me vaut rien moralement s'entend.  On dit que l'exercice physique libère des endorphines dans le cerveau qui font que l'on se sent beaucoup mieux et c'est vrai. Mais il y a aussi ce clash avec mon "ami", qui joue sur mon moral.

Ce n'est pas la première fois que je me dis que si l'on pouvait effacer le souvenir de certains événements la vie serait quand même beaucoup plus simple, parce que quand le moral ne va pas bien, tout remonte à la surface et quand je dis tout, c'est TOUT.

Il est à présent 1h passées et je ne sais pas si je vais pouvoir dormir...II le faudrait

mercredi, juin 5 2019

Maltraitance à l'école

Pourquoi me revient t-il aujourd'hui en mémoire cette instituteur de CM2 qui  nous attrapait a pleine main les cheveux sur le sommet du crâne ou alors avec deux doigts sur les tempes là où ça fait bien mal et secouait vigoureusement, qui nous donnait des claques retentissantes  qui faisait dodo virer la tête et adorait aussi nous attraper par la peau sous le menton et nous secouer ainsi comme des pruniers, et je ne compte pas le tirage des oreilles. Je crois que si nous étions tombés,  il nous aurait donné avec plaisir des coups de pied dans le ventre, il l'aurait fait ce salaud !
Personne n'était épargné même pas (et surtout !) les bons élèves: pour ma part, j'étais premier de la classe, j'étais un gentil petit garçon rêveur, doux et sage, très sage, trop sage sans doute: ça l'énervait !
Aller au tableau était ma terreur: il me faisait peur et parfois je faisais des erreurs uniquement à cause de cela, alors les coups commençaient à pleuvoir: claque d'abord puis tirage d'oreille, et puis il m'attrapait les cheveux, me secouait à droite et à gauche et me faisait me mettre à genoux, j'avais les larmes qui me venaient aux yeux mais je me refusais à vraiment pleurer devant lui.un Je me rappelle  que quand je rentrais chez moi, si je me brossais les cheveux, j'en avais plein qui tombaient et j'avais le cuir chevelu qui me faisait mal. Je me suis même demandé à une époque si ce n'était pas à cause de cela que je devenais chauve...
Son autre souffre-douleur préféré était, lui, le dernier de la classe, qui non seulement refusait de pleurer mais jouait le dur en refusant de baisser la tête, le défiait  et  lui répondait. Ça le mettait hors de lui. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours pensé que ce copain là subissait la même chose chez lui ?
Je me rappelle qu'un jour, une mère avait fait un scandale vu que son fils était rentré avec des marques violettes sous le menton,  mais je crois que l'instituteur n'a jamais été inquiété.
Ce salopard, la veille de la confirmation, il a fait aligner tout ceux qui devaient aller la faire et il nous a flanqué une claque à chacun mais une sacrée une bonne claque: on a eu la joue rouge pendant un bon moment !
Et bien sûr nous les gosses on n'osait rien dire à nos parents. Je ne le leur ai raconté tout cela que beaucoup plus tard
Il n'y a pas beaucoup de gens à qui j'en veux vraiment, mais celui-là, j'ose espérer qu'il est en enfer aujourd'hui



lundi, mars 25 2019

C'est lundi

Comme à présent tous les lundis, partant de chez ma belle, je n'étais pas pressé de rentrer chez moi, ce matin; aussi décidais-je de prendre le chemin des écoliers pour rentrer: plutôt que de prendre la route normale, je pris la route touristique. J'avais au départ envie d'aller revoir un coin où j'étais allé il y a fort longtemps, à une autre époque, en balade à pied, mais voilà: j'avais encore  quelques courbatures du week-end, sans compter d'énormes ampoules aux talons que je sentais encore, conséquence de chaussures de marche trop neuves.

J'ai souvent un petit spleen le lundi matin, après avoir passé tout un weekend en bonne compagnie et sachant que je vais me retrouver seul... et encore plus si le temps est gris comme ce matin.

Moi qui aime plutôt la vitesse en voiture et profite souvent en cela des petites routes désertes, je me cale aux 80 à l'heure réglementaires, voire même en dessous: j'ai tout mon temps. Une symphonie de Bach passe à la radio et cela va très bien avec le paysage... La campagne est belle avec ses collines et vallonnements, les arbres commencent à verdir et fleurir. L'envie me vient soudain d'écrire, jeter mes pensées sur le papier, prendre des photos mentales et les décrire... Je laisse aller mes pensées....

Et puis en approchant de chez moi, le blanc du ciel se déchire,  quelques coins de ciel bleu apparaissent et un rayon de soleil pointe le bout de son nez. Ça va déjà beaucoup mieux dans ma tête: la vie m'apparaît de suite plus riante avec cette lumière.

Bientôt je suis arrivé. J'arrête ma voiture, ouvre mon portail, ma chatte vient m'accueillir, comme si elle avait senti mon arrivée : quand je pars ainsi 2 jours, je la laisse dehors avec une gamelle pleine, faire sa vie: elle a beau avoir 14 ans bien sonnés, elle est toujours aussi vive, même si la sieste occupe une grande partie de son temps. Quand je la vois, je me dis toujours que la vie n'est pas bien compliquée, après tout...

Je range ma voiture. Je sors mes affaires. Que vais-je faire, là, maintenant? Ma foi j'ai quelques idées qui me traînent encore dans la tête et j'ai très envie d'écrire... c'est ce que je fais: je m'assois et je profite de la fonction d'écriture à la voix de mon smartphone pour dicter ces quelques mots. Cependant je déchante un peu car autant sur la route mes idées coulaient à une vitesse folle, autant maintenant une fois posé le flot ralentit considérablement :  j'aurais voulu décrire certains paysages traversés maintenant ou autrefois, mais ils s'estompent peu à peu, et je n'y arrive plus...

Bon c'est pas tout ça: qu'est-ce que je vais me faire à manger pour midi ?

mardi, février 26 2019

Dolce farniente ou pas ?

Il fait beau, un grand ciel bleu sans nuages, pur et transparent et j'aime ce temps-là en cette saison, pas loin du printemps: l'herbe n'est pas encore très verte mais on sent la nature qui frémit, ne demandant qu'à s'éveiller.
Ce matin, les 80 marches pour arriver en haut du village m'ont parues plus hautes que d'habitude, et pour cause: j'ai encore mal aux guiboles de la balade de dimanche, et déjà le dimanche, je m'en ressentais de la marche du vendredi, et le vendredi de la journée de ski de la veille ! Il est vrai que je me suis "reposé" les jambes en bricolant des étagères et en remuant la terre du potager: au moins à présent, les courbatures sont-elles bien réparties ! C'est le problème quand il y a 2 maisons dans un couple et que l'autre a un bras amoché. Notez bien que je ne me plains pas: j'ai besoin de toute cette activité et j'aime faire plaisir à ma compagne... Mais j'aime aussi la dolce farniente: par exemple, il est midi et demi, j'ai déjà vaguement dejeuné après avoir fait une petite balade matinale puis fait mes carreaux et je vous avoue qu'à présent, je pense fortement à sortir une chaise longue au jardin pour faire une bonne sieste au soleil... Je n'ai pourtant pas de quoi chômer : ranger ma maison, passer un coup d'aspirateur partout, repasser  mon linge, mais aussi finir de tailler mes pommiers et continuer de préparer le potager: l'an passé, j'ai fait impasse or c'est quand même bien agréable de manger ce qu'on a semé... En même temps. Je ne suis pas vraiment pressé par le temps : la seule chose est que ma compagne est en vacances et que j'aime passer du temps avec elle, alors du coup, je suis surbooké ! On me l'avait dit pourtant que les retraités l'étaient ! Notez que techniquement je ne suis pas encore à la retraite : il me reste encore 3 ans à tirer, mais ça me fait comme si j'y étais déjà.

je ne me suis pas levé trop tard ce matin afin aller faire un truc chez un pote, et puis, y étant allé à pied, j'ai prolongé en balade : le temps est toujours magnifique bien que l'air frais pique un peu.
J'ai prolongé aussi quelque peu parce que la journée promet d'être rude : j'ai pas mal de choses à faire au jardin avant de rejoindre ma belle et la campagne est si plaisante à cette heure-là et mes épaules et mes bras sont si engourdis et lourds, que j'avais envie de profiter d'un long moment de détente... Même si... J'ai mal au pied 🙁

A présent, l'idée de la chaise longue au soleil devient de plus en plus lancinante dans le silence de la pause de midi, ponctué par le pépiement des oiseaux. Je songe que je vais sans doute devoir mettre un réveil car tel que je me connais, sinon ma sieste prendra de trop grandes proportions et ce serait dommage avec un temps pareil, et je n'ai pas envie de rejoindre ma belle trop tard non plus.

Alors sieste ou lecture ? J'ai commencé un bouquin de Angela Huth qui me plaît bien: "Quand rentrent les marins", très plaisant à lire.

Allez, je craque: je sors ma chaise longue et prends mon bouquin, ainsi je pourrais mieux réfléchir à ce que j'ai envie... Lol, quel hypocrite, je fais !

jeudi, janvier 24 2019

Spleen, angoisses, toto va bene ?

Il y a des jours avec et des jours sans... Aujourd'hui était un jour sans.

Ça fait 3 semaines que j'ai arrêté de bosser et rendu les clés du local de ma boutique.

J'ai dit à tout le monde ou presque que j'avais l'âge de la retraite, mais il me reste encore trois ans et c'est contraint et forcé que j'ai arrêté : ma boîte capotait faute de clients, et quand on commence à perdre de l'argent au lieu d'en gagner, la sagesse commande d'arrêter avant d'être au bord du gouffre. C'est ce que j'ai fait. La décision fut difficile à prendre, et j'aurais même dû la prendre avant, mais je me suis battu et j'ai espéré jusqu'au bout: j'ai un naturel plutôt optimiste...mais réaliste quand même, heureusement.

Depuis juin dernier, date à laquelle j'ai officiellement lancé la procédure d'arrêt de ma boite, mon stress n'a cessé d'augmenter, jusqu'à devenir vraiment intense. Heureusement que je peux aller nager, marcher et chanter pour me défouler. La plupart des gens ne s'en sont pas aperçus parce que je n'aime montrer mes problèmes: tout est intérieur chez moi, seule ma famille savait et ils m'ont soutenu... ils continuent, d'ailleurs, heureusement pour moi, car mon stress et mes angoisses ne se sont pas arrêtées au 31 décembre.

Pour le reste, je me trouve finalement très bien et apprécie cette liberté nouvelle : plus de contraintes d'horaires, je peux aller me balader s'il fait beau, je peux me coucher tard et récupérer le lendemain, je peux faire des courses ou prendre des rendez-vous n'importe quand: je suis libre de mon emploi du temps !

Je réalise qu'en 30 ans où j'ai été mon patron, je n'ai pris au total qu'environ 45 semaines de congé, soit une semaine et demi par an, et c'était toujours pour partir ailleurs; je n'ai donc jamais vécu une vie "normale" en vacances, si vous voyez ce que je veux dire ? L'heure n'est pas aux regrets: ça ne sert à rien les regrets, si ce n'est à se faire du mal, et je n'en ai pas envie. Donc j'apprécie, en ce moment et je ne pense pas à retravailler pour l'instant : je n'ai pas de complémentaire, pas d'assurance chômage, mais je me les suis faites moi-même pendant toutes ces années, et je peux donc voir venir pendant un temps. Même si je dois faire attention, je n'ai pas vraiment d'inquiétude à ce sujet...Pas encore du moins.

Mais tout n'est pas encore fini pour ma boite: il reste encore des verif et de la compta à faire, plus quelques tracasseries "administratives" qui me font parfois me demander si j'ai fait tout ce qu'il faut et comme il faut... C'est tout cela qui me court quelque peu le haricot : quand je ne suis pas bien, je stresse, j'angoisse et tout prend des proportions énormes alors que ça ne devrait pas, parce que je sais bien dans le fond que rien n'est insurmontable et qu'il y a toujours des solutions, mais bon, je ne peux parfois m'empecher d'angoisser, c'est plus fort que moi. Après la dépression due au suicide de feu ma femme, je m'étais rendu compte qu'il fallait vraiment que je me surveille tout le temps pour ne pas me laisser aller. C'est encore vrai aujourd'hui : si je baisse la garde le stress me submerge et tout va de mal en pis: la procrastination arrive, avec tout ce que cela comporte comme culpabilité et cercle vicieux, une bonne manière de se détruire. Alors je lutte, mais certains jours, comme aujourd'hui, je plonge...

Aujourd'hui, j'ai beaucoup dormi: la fatigue sans doute, mais aussi, je m'en doute, une certaine fuite des réalités... Et pourtant je sais bien que j'irai bien mieux quand j'aurai fini tout ce que je dois faire...

lundi, janvier 14 2019

Au restau sur la route

Pris d'une impulsion subite, je me suis arrêté au premier restaurant rencontré : j'ai vu l'enseigne avec retarf, hop freinage, demi tour et je me suis garé sur le petit parking devant. De grandes baies vitrées laissaient voir qu'il était ouvert: de la lumière, quelques personnes assises: des hommes pour la plupart, seuls, un restau de célibataires :-D

Salle plutôt froide, dans tous les sens du terme: pas  du tout le style coconing ! Une radio avec un mauvais haut parleur, fait résonner la chanson d'une chanteuse connue, dont le nom m'échappe.

Selon la proposition du jeune qui me reçoit je m'installe où je veux... Je choisis une place au fond, loin de la porte vitrée et de ses courants d'air. Vague signe de tête des gens assis, en réponse à mon bonjour... A peine assis, le jeune vient prendre ma commande. Le brouhaha dans la salle à haut plafond m'empêche de bien l'entendre: je lui fais répéter... je commande ce que je comprends : bœuf bourguignon pommes vapeur, un plat de saison et ça fait une éternité que je n'en ai mangé. Il m'annonce ensuite qu'il n'y a pas de café : la machine est en panne. Ah bon et pas de possibilité de faire du café à l'ancienne ? Non.

Le service va vite, par contre : on m'amène très vite mon plat. Salade composée avec deux tranches de tomates largement arrosées de sauce au vinaigre... Toute faite ? Quelques feuilles vertes et de fins morceaux de ce que j'identifie comme du surimi, vu la couleur, parce que question goût, heu...

La viande à present ! Bel aspect ! Par contre pas beaucoup de goût non plus, à dire vrai... Par contre la viande est tendre. Pour le dessert, j'ai demandé une crème brûlée (j'adore) mais on m'annonce qu'il n'y en a plus ! Pourtant la salle n'est guère pleine ? J'opte pour la tarte aux pommes, parce que je me méfie du gâteau basque. Mouais, pas trop mal.

A côté, une table de trois travailleurs vient de s'installer. Je me demande quel est leur job ? Pantalons et sabots blancs... Ça parle fort, ça rigole, ça me rappelle une autre époque où je mangeais à la cantine des jeunes travailleurs. On rigolait bien à table à cette époque.

Il
bruine toujours dehors.... Dommage pour le café, il aurait été bienvenu. Tout cela ne m'engage pas trop à revenir ici: j'aurais bien préféré un petit restau routier plus intime et chaleureux: j'aimais bien ces genres d'endroits autrefois. Autrefois... je dis souvent autrefois, non ? Nostalgie ? Je repense à une route du côté de la Corrèze.... autre époque; j'étais déjà marié à cette époque mais le souvenir de feu ma femme s'est estompé et je ne la vois plus...

Stop : pas penser à tout ça !

Bon, fin de l'intermède: je vais aller payer et reprendre ma route sur la route brillante de pluie... Tant pis pour le café.

Nouvelle semaine....

Après un bon week-end agréable et tranquille, plein de joie, de rires et de tendresse, une nouvelle semaine commence. Il bruine un petit crachin qui semble ne jamais vouloir s'arreter. J'ai eu un peu de mal à me réveiller ce matin...
Je me faisais la réflexion que je n'étais pas si mal chez ma chérie, après tout ?
et puis j'ai commencé à penser à mon chez moi: j'y suis bien aussi ! Ici je pense que je me lasserais un peu vite de cette solitude. Chez moi, ce n'est pas que je vois beaucoup plus de monde, mais enfin je suis entouré de connaissances, et pas ici. Et puis chez moi au moins, j'ai tout mon ptit bazar à moi.
Faut que je rentre, ne serait-ce que pour nourrir mon chat...
Que vais-je donc faire aujourd'hui ? Un tour sous la pluie ? Bof. D'abord rentrer, ensuite je verrais : ptêt qu'un bon bouquin au coin du feu ? Ça occupe bien, la lecture, mine de rien.... J'irais bien faire un tour à la bibliothèque municipale, mais je viens de me rappeler qu'elle est fermée le lundi, zut ! Ah oui, faut que j'aille acheter de quoi manger : un peu de viande, au moins. Depuis que j'ai arrêté de bosser,  j'essaie de garder un bon rythme, et de bonnes habitudes: je sais très bien que si je me laisse aller, très vite, mon moral s'en ressentira, et donc, je me soigne, je me pomponne, je me prépare bien à manger, je range, je fais le ménage: je ne veux surtout pas sombrer.

Une fois n'est pas coutume, j'ai mis la radio en fond: France musique. Une habitude de ma chérie. Je dois dire que j'apprécie de plus en plus, (sauf quand ils commencent à passer du moderne: ça, j'aime pas ! ) , ça meuble bien, et je me rends compte que peux rester assis là à ne rien faire d'autre qu'écouter, pendant des heures...
Ouais, bon, faut que je me remue, sinon je serais encore là ce soir.
Je sais ce qui me plaît chez ma chérie: ce sont ces murs remplis de bouquins: j'adore les bouquins !  J'ai passé un temps où je lisais moins, et je me rends compte aujourd'hui que ça m'a beaucoup manqué...
Je rentre, je l'ai dit.... Pourquoi alors, suis-je encore assis confortablement dans ce canapé, à pianoter d'un doigt sur le clavier minuscule de mon smartphone ?!! L'envie d'écrire ne m'a pas quitté...je songe qu'à présent, si j'en ai envie, je peux écrire toute la journée ? Mais justement si je m'installe trop pour cela, c'est là que je n'ai plus l'inspiration. Beaucoup de gens me disent d'écrire un livre... oui, mais pour un livre, il faut une histoire et je n'en ai pas pour l'instant; autrefois, j'ai eu, mais bêtement, j'ai jeté... dommage. Bah ça reviendra. Non: pour l'instant, ce qui me plaît là, c'est jeter quelques mots sur une page blanche, décrire des lieux, des moments, des impressions, mais d'histoire, point pour l'instant. Et vous voyez: depuis le début de l'année il y a eu de grands bouleversements dans ma vie, mais je n'ai rien ecrit... pas ici, du moins. Et oui j'écris aussi ailleurs, de manière plus impersonelle: cela me permet de me livrer plus facilement: ici, beaucoup me connaissent in the real life, Je me retiens donc un peu. Disons que l'ailleurs me permet de dégrossir.
Té mais je suis terrible: je ne suis toujours pas parti !!! Mdr ! :-D
Allez: cette fois, c'est la bonne....

lundi, novembre 26 2018

Une journée bien tranquille

J'ai passé aujourd'hui une excellente journée entre ami(e)s...qu'est-ce que c'était plaisant: discussions serieuses, rigolades, il y eut de tout et en plus, le plaisir d'être entre gens qui se comprennent et s'apprécient, c'est inestimable et ça fait un bien fou.

Ensuite il fallut rentrer.. J'aime conduire, traverser des paysages, et justement, ceux du pays Basque, où j'étais, sont plaisants, même sous la pluie, surtout que même si j'apprécie la vitesse et la conduite sportive, depuis quelques temps, je respecte les limites de vitesse et profite du paysage: il y a un temps pour tout. En plus, ça me fait faire des économies de carburant, ce qui n'est pas négligeable, par les temps qui courent.

Bref, une heure de route pour rentrer: le soir qui tombe petit à petit , la pluie, la buée, les feuilles mortes.... bien au chaud dans l'habitacle de ma voiture, j'avais mis la radio et je laissais aller...
La nuit fait disparaître les paysages et les pensées se bousculent alors... Comme toujours j'essaye de ne pas penser à mes soucis, surtout qu'y penser ne résoudra rien, je le sais bien: ça ne fait que me tordre l'estomac or  je ne vais pas en plus risquer de me coller un ulcère ! :-D

J'arrive enfin, home sweet home: il fait bon chez moi, mon chat m'accueille... Ah non: il me file entre les jambes, ravi de pouvoir sortir. Je ris. Je pose mes affaires : c'est que je suis parti depuis 3 jours, 2 avec ma compagne et un avec mes amis. Bon je vous l'avoue au retour de chez mes amis, je me suis arrêté pour prendre le thé chez ma chérie et j'ai bien apprécié sa compagnie: nous ne nous sommes séparés qu'à grand-peine. .. Oui, car pour l'instant nous n'habitons pas ensemble, c'est ainsi: c'est difficile de faire autrement en ce moment et puis chaque chose en son temps.

Je me retrouve donc seul chez moi... Que faire ce soir ? Il faudrait que je prépare ma soupe pour la semaine, ah et puis zut: je n'ai pas de pain, et même pas de biscottes ! Par contre j'ai de la farine et de la levure boulangère et ça fait longtemps que je ne me suis pas fait mon propre pain... Je n'hésite qu'un instant, puis je sors mes ingredients: je pourrais aller faire une séance avec mon club de natation tout à l'heure, mais j'irais mercredi de toutes façons et ce soir, je suis un peu fatigué et je ressens aussi le besoin de me poser en passant une soirée tranquille chez moi.

Et puis même tiens: je n'ai pas envie de me mettre maintenant à peler mes legumes: une fois n'est pas coutume, je vais me faire une petite crème d'asperges instantanée (mon péché mignon, avec la soupe aux champignons !). Après, un petit bout de fromage avec mon pain encore chaud - S'il est cuit ! - et ça ira bien. Et puis ensuite s'il n'y a rien à la télé, un bon bouquin !  Pas besoin de se casser la tête pour passer une soirée tranquille...

La vie n'est pas si mauvaise, après tout  ;-)

mon pain

Mon pain tout juste sorti du four: mmmmh  ! On en mangerait :-D. 

Je ne résiste pas à m'en couper un bout et à le manger comme ca.... 

Damned...!

J'ai oublié le sel ! 😭

vendredi, novembre 16 2018

retouches photos

C'est fou ce qu'on arrive à faire avec un logiciel de graphisme et un peu de patience.

Voyez plutôt:

Photo originale:

.

Photo retouchée:

Fabuleux, non ?

lundi, novembre 5 2018

Retour dans le matin

Pas de photo pour moi, autre que dans ma tête, voyez plutôt :
Ce matin je me suis levé tôt et ai pris la route pour rentrer chez moi. La route était belle: les arbres prenaient enfin ces belles couleurs mordorées et rousses typiques de la saison. Côté plaine, quelques nuages aux doux contours lenticulaires, garnissaient le ciel de leur tendre ouate blanche, alors que côté montagne, ils arboraient des bords acérés et gris. Tout au fond cela tirait plutôt sur un triste et sombre bleu, comme si la nuit y avait trouvé son dernier refuge. La montagne paraissait sinistre... Je reconnus l'Orhy, isolé, parsemé d'une neige qui faisait ressortir ses reliefs, l'Anie, l'Arlas, le Billare, puis plus modeste, le Trône du roi... De tout cela sourdait une impression de sombre et triste froid, tandis que le soleil réchauffait les plaines de sa lueur dorée...
Je suis, à présent rentré chez moi, et, cruel dilemme, j'hésite entre finir ma nuit, bien au chaud sous une couette (j'ai les yeux qui se ferment), faire mon ménage et mon repassage, ou aller marcher sur la plaine... En écrivant ceci, je sens que je m'enfonce doucement mais sûrement dans mon fauteuil, mmmh...

mardi, octobre 30 2018

Matin montagne

Mon Dieu que la montagne saupoudrée de neige était belle, ce matin, sous le soleil qui commençait de s'étaler sur la campagne gelée, réchauffant la terre, faisant sourdre des nuages de vapeur des champs détrempés par la rosée glacée du matin...

samedi, octobre 20 2018

J'irais chanter la marseillaise le 11 novembre devant le monument aux morts !

Je suis un homme de paix, je n'aime pas la guerre, et c'est justement pour cela que j'irais chanter la marseillaise devant le monument aux morts de la commune, le jour de la commémoration de l'armistice de 1918, qui, rappelons-le, ne fête pas le début de la guerre, mais bien la fin des combats de la Première Guerre mondiale.

Ce jour-là, n'en déplaise à certains, nous ne célébrons pas la guerre: nous célébrons la paix ainsi que la mémoire des milliers de pauvres gars qui ont crevé sur les champs de bataille, alors qu'ils ne demandaient qu'à vivre paisiblement, seulement voilà, on ne leur a pas demandé leur avis, pire même, s'ils refusaient de se battre, on les abattait sur place !
Je crois qu'on leur doit au moins un peu de respect en montrant qu'on ne les oublie pas et en chantant pour eux, et surtout en accomplissant ce devoir de mémoire qui peut et doit faire réfléchir les jeunes générations pour essayer d'éviter les guerres futures, et tout ça aussi afin que ces pauvres gars ne soient pas morts pour rien !

Le chant, c'est la vie, c'est la joie, c'est la paix ! J'aime chanter et je n'y mêle pas la politique: pour moi, seule importe la mélodie, et des notes et des mots, peu m'importe la tendance politique des auteurs, ainsi, uniquement parce que la mélodie me plait, je peux chanter  Bella ciao ou des chants révolutionnaires comme Porque Cantamos de Pablo Neruda ou le Canto General, mais aussi L'an mil de Sardou ou le Connemara, Je ne regrette rien de Piaf, le Tourdion, du Mozart, du Schubert, etc, et bien sûr la Marseillaise et pourquoi pas Deutschlandlied ?


Un chef de chœur m'a dit un jour: en musique, c'est merveilleux, il n'y a pas de frontière, pas de politique...il avait bien raison, dommage que les idées ne restent que des idées et ne rejoignent pas plus souvent les actions ou l'inverse...

Vous viendrez chanter avec moi ?

samedi, octobre 6 2018

Que vais-je faire à la retraite ?

Que vais-je faire quand je ne serais plus en activité ? A dire vrai, cela fait plusieurs années que j'y pense et que je prépare ma maison en fonction: je l'ai choisie pour cela en partie, à dire vrai.
J'ai un grand jardin, où je peux faire pousser un beau potager: d'un mètre carré au départ, je l'ai considérablement agrandi au fil des années, même si ces derniers temps je l'ai quelque peu négligé.
J'ai quelques idées quand à son développement, que je n'ai pas mises en pratique faute de temps et parfois d'envie, mais là, plus d'excuse: j'aurais le temps !
J'ai aussi des arbres fruitiers, et un jardin d'agrément.
J'avais le projet secret de construire une petite cabane romantique en bois au fond du jardin, aménagée pour pouvoir bouquiner, voire faire la sieste, et prendre le thé tranquillement, au frai l'été et au chaud l'hiver, donc avec un petit poêle...Superflu, certes, mais si si j'en ai envie, pourquoi pas ?
A part cela, j'adore les roses, et je me voyais bien me perfectionner dans cette culture, et me pencher sur la technique des greffes afin d'obtenir de nouvelles variétés. J'avais en projet d'aménager une partie de ma grange en un genre de petit labo...
Mais j'aime aussi le travail du bois, et j'ai agrandi mon atelier en prévision de cela: je voulais l'aménager de façon à ce qu'il soit le plus fonctionnel possible. Je commence à avoir pas mal d'outillage, et je souhaiterai pouvoir l'organiser sur des supports facilitant son utilisation.
Internet a ceci de bien que sur des réseaux comme Youtube ou Pinterest, il ne manque pas de renseignements, de plans et de vidéos sur tout cela. Je dois dire que je visionne régulièrement des vidéos de bricolage comme celles sur la chaine ''travail bois et métal amateur'' (qui en plus diffuse une excellente musique classique), et cela me passionne bien plus que la plupart des films qui passent actuellement à la télé !
Après, savoir ce que je fabriquerai, c'est autre chose...j'ai toujours eu dans l'idée que j'inventerai un jour quelque chose, un outil, ou autre, et que ce sera la marque de mon passage sur terre, ma contribution à l'humanité...ben quoi, on peut rêver, non ?  :-D Je suis un grand rêveur...
Après encore, je voudrais faire quelques aménagements dans cette maison: j'ai toujours eu dans la tête aussi de fabriquer une porte secrète ou quelque chose comme ça (sans doute mes lectures d'adolescent y sont-elles pour quelque chose): déjà dans le premier meuble que j'avais fabriqué (un petit bureau) , j'avais fabriqué un tiroir secret qui s'ouvrait activé par un ressort, en appuyant sur un petit bouton de bois, dissimulé dans une moulure. Un peu grossier et qui ne fonctionnait pas à tous les coups, mais amusant ;-) Mais bon, là j'ai déjà prévu l'endroit, y a plus qu'à...
Vous me direz que ce n'est déjà pas mal, mais j'ai encore d'autres projets: la rando montagne, tant que je peux marcher, le ski alpin, bien sûr aussi, participer à des sorties géologiques, herboriser, lire, apprendre, que sais-je ?...

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